The Sheaves "A Salve For Institution" LP (SDZ 030)
Out June 20, 2024 // Sortie le 20 Juin 2024
Commander le LP // Order the LP
Cet album est une bombe sale qui éclate à la face du pouvoir. Le pouvoir qui manipule, le pouvoir qui ne voit plus rien, le pouvoir qui ne veut pas partir. La fabrication est artisanale. Le chant traîne aux coins de rue, se frotte contre les murs d'aliénation. Les guitares crissent, suitent, dérivent dans un état second. Ce psychédélisme hirsute se mue parfois, brièvement, en uppercut punk. Le groupe est là, tout le temps, à la face du monde, dégoulinant des travers de l'époque, poussant les passants dans les marges, craquant leurs fascinantes allumettes de chansons avec une désinvolture sans pareil dans toutes les ruelles du monde mort. Interférences dans les radios pirates, la résistance s'organise dans un sous-sol détrempé, la maladie c'est le seum moderne, il faut le conjurer de façon kaléïdoscopique, en concentrant le plus hautes doses d'explosifs sonores. Une pincée de cette mixture ingérée par les Electric Prunes pour leur "I had too much too dream last night" (l'ombre immense de cette guitare oscillante et inversée et de ces tonalités mineures encerclantes), une bonne dose des sorciers lo-fi de l'Ohio comme Jim Shepard ou Mike Rep ou encore un assortiment bien épicé des inégalables Swell Maps, The Fall ou Half Japanese. Sans oublier beaucoup de potions locales, parfois un peu éventées dans le désert mais toujours aussi puissantes. C'est le deuxième album de ce groupe de Phoenix, Arizona que je suis depuis sa première cassette - brillamment rééditée sur Minimum Table Stacks - et c'est un grand honneur de le sortir aujourd'hui (outre-Atlantique c'est l'ami Tom de Dot Dash Sounds qui s'en charge).
"Upstart New York label Dot Dash Sounds have teamed up with Paris' estimable SDZ to bang out this sophomore effort by The Sheaves, an outfit of desert peccaries whose swinley snouts have expertly strung together another string of stinging pearls for thine earholes. If the Placebo Records track team had a miler as lopey as this bunch, those trophy cups would have been perpetually brimming with Champagne's finest export." – Tom Lax, Siltbreeze Records
"The LP is composed of eleven two-ish-minute vignettes that can roughly be categorized as DIY post-punk or jangly lo-fi indie rock. You get stuff that sounds like early FALL playing the VELVET UNDERGROUND’s “The Gift,” SWELL MAPS locking into the loosest krautrock groove, some indistinct blend of GBV/BUILT TO SPILL/SEBADOH, or—as with my favorite track on the record (and one of my favorite tracks of the year), “In Center (X-Static)”—a shit-hot mix of, like, CRIME’s “Terminal Boredom” and the extraterrestrial buzz punk of CHROME’s “TV as Eyes.” But the whole record has this sun-bleached and sandblasted quality, like it was recorded after the band was forced to wander the Sonoran Desert for a week. The vocals, which often sound like someone doing a stuffy-nosed Mark E. Smith impression, are so odd and loosely multi-tracked at times that it makes you feel a little delirious. Real strange, but also real great!" - Alex Howell / Maximum Rock'n'Roll
NOTE - LP orders for Europe/World only
For all US/Canada orders, please order directly from Dot Dash Sounds:
dotdashsounds.bandcamp.com
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Embedded Figures "6 Lovers" LP (SDZ 029)
Out May 31, 2024 // Sortie le 31 Mai 2024
Order the LP // Commander le disque
"6 Lovers" est le nouvel album de l’artiste néo-zélandaise Embedded Figures. Le rideau s’ouvre sur monde d’urgence et de ruines. Seuls les synthés laser percent la poussière et les boucles rêches cisaillent le ciel comme des pales d’hélicoptères. La voix trafiquée de Bianca Amber Skye semble muter d’état en état, piégée ou vengeresse, telle une banshee dont on ne sait si elle est persécutée ou toute puissante.
Une entité traverse les morceaux comme autant de rites initiatiques. Isolement secret dans les plis d’une forêt, violence urbaine, crasse, néons et destruction. 6 Lovers prend tant à l’héritage des années 80 qu’aux tempos fiévreux qui règnent quarante ans plus tard. Darkwave, pop fantomatique et techno industrielle se mêlent aux gravats et aux pluies acides. Il y a de la flamboyance dans l’apocalypse.
Lorsque la boîte à rythme s’apaise et que son chant s’élève au-dessus de flaques de lumière, toute forme de doute se dissipe, elle est définitivement du côté de la puissance.
- Manon Torres
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Embedded Figures is the pseudonym of Bianca Amber Skye (she/her), an Aotearoa (New Zealand) born artist currently living and creating in Melbourne (Naarm), Australia.
After three years writing and performing in cold-wave duo Strange Harvest in the bone-chilling climes of Ōtepoti (Dunedin), Bianca created the solo project Embedded Figures - a claustrophobic synth-driven sound, propulsed by drum machine.
This sound is a culmination of past projects as a member of Strange Harvest and hardware experimental noise cat-tet, Rise of the City Cat Cult.
The new Embedded Figures record, 6 Lovers, comprises six tracks of turmoil and release written through three years in the life of a sonic explorer. 6 Lovers is the eighth release from Embedded Figures, following on the heels of singles, EPs, and one full length album recorded between 2014-2020.
All songs written and performed by Embedded Figures.
"6 Lovers" recorded in 2022 at Marigold Recordings by Evelyn Ida Morris.
Guitars on Ghost Pipe recorded at Marigold Recordings (Naarm/Melbourne) by Jon Grace.
Mixed by Evelyn Ida Morris.
Mastered by Bevan Smith.
Ghost Pipe feat Evelyn Ida Morris (beats), Justin Walshaw (guitar).
Spore feat Evelyn Ida Morris (robot vox).
The Roots of Water feat Evelyn Ida Morris (bass guitar, backing vox).
Cover photograph by Shannon Ly.
Cover art by Shannon Ly and Calvin Purnomo.
6 Lovers was produced on the unceded Land of the Wurundjeri Woi-Wurrung people of the Kulin Nation.
Silicone Values "How to survive when people don't like you and you don't like them" LP (SDZ 027)
Out April 26, 2024 // Sortie 26 Avril 2024
LP Sold Out!!
What year was it? I'm not sure. One of those years when we didn't get out much. Zoning on YouTube in search of a catchy track, I came across Silicone Values, a collective from Bristol releasing a series of unstoppable singles. Well, almost, since there was no physical release. So I start a discussion with Brin, the singer and guitarist of this protean band, who seems keen on a vinyl release! So, here they are, on a single LP, the fifteen scathing tracks that got me so hooked.
I find in these tracks the essence of the UK punk DIY spirit of the 1978-1981 period, as heard for example in the "Messthetics" compilations, but also in artists such as Steve Treatment, Alternative TV, TV Personalities or more recently Suburban Homes or Hygiene. The urgency is there, the recording is made with the means at hand, the sound is dry, the lyrics hit the nail on the head. The use of a drum machine is not forbidden, giving certain tracks an air of Metal Urbain. "How to survive when people don't like you and you don't like them" is a series of captivating tracks that sound like an essential return to basics.
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Quelle année était-ce? Je ne sais plus trop. Une de celles où on n'est pas trop sorti. Zonant sur YouTube à la recherche d'un morceau qui accroche, je tombe sur Silicone Values, un collectif de Bristol qui sort coup sur coup une série de singles imparables. Enfin presque puisqu'aucun disque ne permet d'écouter les morceaux en question, il n'y a pas de sortie physique. J'entame alors une discussion avec Brin, le chanteur et guitariste de ce groupe protéiforme qui semble enclin à une sortie en vinyle! Voici donc, rassemblés sur un même LP, les quinze morceaux cinglants qui m'ont tant accroché.
Je trouve qu'il y a dans ces morceaux l'essentiel de l'esprit UK punk DIY période 1978-1981, comme on peut l'entendre par exemple dans les compilations "Messthetics" mais aussi chez des artistes comme Steve Treatment, Alternative TV, TV Personalities ou plus récemment Suburban Homes ou Hygiene. L'urgence est là, l'enregistrement est fait avec les moyens du bord, le son est sec, les textes font mouche. Ils ne se sont pas interdits l'usage d'une boîte à rythme ce qui donne à certains morceaux des airs de Metal Urbain. Ce "How to survive when people don't like you and you don't like them" est un enchaînement de titres captivants qui sonnent comme un indispensable retour à l'essentiel.
Mastering by Mikey Young
Artwork by Steak Stef
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Cities A.D.
"Ombre
Claire" CS45 (Crudités Tapes/SDZ)
Out Feb 11,
2022 // Sortie
le 11 Février
2022
CITIES A.D.
Sébastien
Schmit - Phil
Maggi
Artwork by
Dominique
Goblet
Layout by Stef
Steak
Promo pic by
Sophie Grenade
Mastered by
Gabriel
Séverin at Le
Laboratoire
Central
Commander
la K7 // Order the tape
Cities A.D. est un groupe belge né
de la collaboration entre Sébastien Schmit
(Neptunian Maximalism, K-branding, etc.) et Phil
Maggi (Ultraphallus, Iva Bedlam, etc.). La musique
présente sur ce premier album "Ombre Claire" a été
entièrement élaborée par correspondance entre
Bruxelles et Liège durant l'année 2020.
"Ombre claire" prend à la gorge dès le premier
morceau. On tombe dans le gouffre. D'un pôle à
l'autre, de bout en bout l'album brûle d'une pop
sombre et expérimentale, de celle trempée dans les
premiers Young Gods ou Sprung Aus Den Wolken autant
que dans quelques échappées dada de DDAA.
On est frappé par ces paroles en flux libre, la
densité des textures, le goût certain pour la
percussion dans tous les sens du terme et même une
forme de lyrisme écrasé sous le poids de l'époque.
Le chant se fait parfois murmure ou froide
incantation, le panoramique se déchire comme un
conducteur devenu semi. Mais les saisons changent et
avec les souffles chauds on file dans des immensités
étouffantes avant de retomber dans la boîte noire,
un goût acide à l'esprit.
"Ombre Claire" fait l'effet d'une fresque
cinématographique, une fiction psychédélique que je
vous invite maintenant à découvrir.
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Cities A.D. is a Belgian band born from the
collaboration between Sébastien Schmit (Neptunian
Maximalism, K-branding, etc.) and Phil Maggi
(Ultraphallus, Iva Bedlam, etc.). The music
present on this first album "Ombre Claire" was
entirely elaborated by correspondence between
Brussels and Liege during the year 2020.
"Ombre claire" takes to the throat from the first
track. One falls into the abyss. From one pole to
the other, from beginning to end the album burns
with a dark and experimental pop, soaked in the
first Young Gods or Sprung Aus Den Wolken as much
as in some dada escapes of DDAA.
We are struck by lyrics in free flow, dense
textures, a certain taste for percussion in all
the senses of the term and even a form of lyricism
crushed under the weight of the time. Songs
sometimes becomes murmur or cold incantation. But
the seasons change and with the warm breaths one
spins in stifling immensities before falling back
into the black box, an acid taste in the mind.
"Ombre Claire" is like a cinematographic fresco, a
psychedelic fiction that I invite you to discover.
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